Les prémices d'un 4ᵉ mandat pour Pierre Alain Mounguengui

 


Le président de la fédération gabonaise de football (FEGAFOOT), qui vient d'être élu comme 3ᵉ vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), est aux portes d'un quatrième mandat à la tête du football gabonais qu'il dirige depuis 2014.


Au sortir de la prison pour des faits qu'il qualifie d'imaginaires, le président Pierre Alain Mounguengui avait exprimé sa ferme volonté de partir de la Fegafoot à la fin de ce mandat à cause des atrocités de tous genres dont il a été victime de la part du pouvoir déchu avant, pendant et après la campagne électorale qui lui a permis de s'offrir un troisième mandat. L'arrivée des militaires au pouvoir est en train d'effacer ce mauvais souvenir pour ce dernier. L'homme semble tenir la bonne manche : les différentes rencontres avec le chef d'État Brice Clotaire Oligui Nguema, son choix en tant que membre de la coordination de campagne d'Oligui Nguema dans sa localité, la nomination d'un membre du Comex au gouvernement en sont des illustrations de la quiétude retrouvée de Pierre Alain.

Si, au Gabon, Mounguengui est qualifié de maître destructeur du football, hors des frontières, il est plutôt considéré comme l'un des présidents d'associations membres de la CAF le plus influent. Cette estime a permis d'insérer plusieurs Gabonais dans le comité de gestion de la CAF et d'épargner le Gabon de certaines sanctions dans plusieurs affaires. Son choix comme 3ᵉ vice-président de la CAF et, mais également, président de la commission d’organisation du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) vient juste couronner son parcours en tant qu'acteur au service du football. Avec ce couronnement, il serait impensable de voir le fils de Tchibanga renoncer à un quatrième mandat qui lui ouvre les portes. L'ultime supputation qui pourrait l'écarter serait une fonction politique.


Vany Corso SIMA ELLA 

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