Woleu-Ntem/ Le directeur provincial de l'urbanisme dans le micmac administratif.

 


Le directeur province de l'Urbanisme, de l'Habitat, des travaux photographiques et du cadastre du Woleu-Ntem est accusé d'excès de pouvoir sur ses collaborateurs. Une situation indigne d'une cinquième République. 


Nommé il y a un peu plus de deux ans à la tête de cette administration locale, Armand Abessolo Ondo sèmerait la graine de la vision et exercerait la dictature et le tribalisme au sein de son administration, mettant ainsi en mal les relations qui doivent exister entre le chef et ses collaborateurs mais également entre collègues. 

Après des mois de pression sur un chef de service qui n'est pas originaire de sa province, donc le Woleu-Ntem pour validation de certains dossiers d'urbanisation, ce dernier aurait refusé de poser sa signature sur les documents qui lui auraient été imposés par son chef sans enquête de sa part.

 Ce refus a tout simplement été mal pris par le directeur provincial, qui aurait déclaré à son collaborateur; "qu'il n'est pas du Woleu-Ntem et qu'il lui fera sauter de sa fonction de chef de service d'urbanisme", en témoignent certains agents de cette administration.

Ayant foi au respect des textes qui régissent l'administration gabonaise, le chef de service de l'urbanisme, nommé par décision du Conseil des ministres en date du 27 février 2023, est resté droit dans ses bottes. Cette posture républicaine et intègre, digne d'une cinquième République dont le chef de l'État est le propulseur, n'est pas celle du directeur provincial qui décide le 21 juillet 2025, à travers une note de service, de suspendre son collaborateur de sa fonction de responsable de l'urbanisme et lui aurait demandé de céder son bureau et ses attributs à un stagiaire envoyé par la mairie d'Oyem.




Cette triste situation délictueuse trahit les efforts consentis par les hautes autorités qui rêvent désormais d'un Gabon où la justice est au-dessus des intérêts personnels.


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