Avec l'inflation du prix du riz, les yeux rivés sur la nouvelle ministre pour l'homologation des semences du riz made in Gabon
L'augmentation du prix du riz, comme d'autres aliments,nécessite une réponse rapide des autorités à travers la mise en considération de certains projets nationaux crachés par le gouvernement, alors qu'ils sont un socle pour réduire l'exportation de certains aliments.
L'État gabonais fait face à une nouvelle augmentation vertigineuse des prix des produits de première nécessité, c'est le cas du riz considéré comme l'aliment le plus consommé, car 3/4 de la population y consomme au quotidien. Exporté depuis l'Asie et l'Amérique du Sud, le riz crée un grand manque à gagner à l'État qui dépense chaque année plus de 40 milliards de francs CFA afin de stabiliser les prix sur cet aliment.
Depuis le début du mois de janvier, dans les ménages, c'est à nouveau les cris, car les prix du riz ont à nouveau grimpé. Par exemple, un sac de riz parfumé qui coûtait 9 000 fr, est vendu aujourd'hui à 11 000 fr. Impuissantes face à cet énième coup, les populations qui ont tant parlé d'un projet de riz made in Gabon qui a terminé sa phase expérimentale et dont le promoteur n'est que le PNSAV-PS composé à 100% de chercheurs gabonais, attend l'homologation des variétés de semences par la tutelle depuis bientôt un an. Il comptent sur la nouvelle patronne du ministère de l'agriculture. Car ce secteur est un axe stratégique pour la diversification de l'économie et un moyen d’atteinte à la souveraineté alimentaire, quid de lutte contre la vie chère, cheval de bataille des autorités de la transition.
Vany Corso SIMA
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