Le chant de victoire du PDG qui donne un coup au CTRI.
Le parti démocratique gabonais
( PDG ), parti du pouvoir déchu a fait sa rentrée politique le samedi 12 octobre 2024 au palais des sports de Libreville. Si cet événement fait plaisir aux militants de cette formation politique mais auprès des non militants, c'est un sentiment d'amertume.
La mort souhaitée du PDG par la majorité des gabonais qui l'ont d'ailleurs exprimé lors du dialogue national inclusif, est restée qu'un rêve. Le samedi 12 octobre marquant la rentrée politique de cette formation, a démontré aux yeux du monde sa bonne santé par la présence de tous ces ténors dont certains occupent les places juteuses dans la sphère de la transition.
Entre chants, danses, cris de joie et les discours de soutien au CTRI et son président, cette sortie du parti démocratique gabonais est aperçue comme une défiance envers le peuple gabonais car sur un échantillon de 10 compatriotes, 8 sont pour la dissolution de ce parti de la vie politique gabonaise, l'une des résolutions du dialogue national.
Portant l'échec de la gestion du pays sur les 14 ans de règne d'Ali Bongo Ondimba, ce dernier a été complètement ignoré dans les différents discours prononcés et dans les supports de communication. Paradoxalement c'est plutôt son père Omar Bongo Ondimba fondateur du PDG, qui a été mis en avant, une manière d'appeler à la renaissance des valeurs du parti sous l'ère Bongo père.
Avec ces déclarations du PDG de soutenir indéfectiblement les nouvelles autorités, le CTRi critiqué ces derniers temps pour son approche et sa collaboration envers les barons de l'ancien régime et majoritaires dans les organes de la transition, prendrait certainement un nouveau coup et pourrait voir sa côte plombée.
VC ELLA
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