La ministre de l'éducation nationale aurait-elle été mise à nouveau en erreur ?

 


Camellia Ntoutoume Leclercq est dans les bouches de tous les gabonais depuis deux semaines sur l'annonce du calendrier scolaire et la publication des orientations des élèves dans les classes de 6ᵉ.


Si la ministre se croit être sur un petit nuage quant à sa gestion du ministère de l'éducation nationale pour la stabilité que connait ce département ministériel depuis qu'elle y est à sa tête, ce n'est donc pas le cas pour les experts du secteur et l'opinion publique. Pour ces derniers, la ministre est embobinée dans une série d'erreurs dont ses collaborateurs sont responsables. " Je vis en France et j'enseigne en France. Madame le ministre, qui a appris dans le même pays, connait certainement comment la rentrée scolaire se prépare. Le calendrier scolaire se fait par une direction attachée à la tutelle qui prend en compte les réalités socio-économiques du pays. Combien de Gabonais sont capables de préparer la rentrée scolaire de leurs enfants en un mois ? La démocratie c'est pas seulement les élections, c'est aussi la prise en considération de l'avis du peuple en toute chose ". A déclaré un Franco-Gabonais, fonctionnaire au ministère de l'éducation nationale française.


Les critiques qui pleuvent sur Camélia Ntoutoume Leclercq à cause de la gestion du calendrier scolaire et de la gestion des orientations des enfants jugées précipitées sont perçues par son entourage comme un acte pour la déstabiliser. Un avis que ne partage cet expert en éducation pédagogique. "Un proverbe Fang dit : Quand un sorcier te prend part, ce n'est pas pour te sauver mais, souvent, pour te tuer… Ce n'est pas ceux qui crient aux scandales qui en veulent aux autorités, ce sont ceux qui font des fiches techniques pour persuader le politique à ne regarder que vers leur objectif. L'éducation ne tient-elle pas de la vie des parents d'enfants, ces enfants que ces derniers confient à l'État pour leur éducation ? La restructuration des institutions n'oblige-t-elle pas à donner à chaque service sa responsabilité ? Carte scolaire, calendrier scolaire, calendrier des examens et concours et la publication des résultats des orientations sont des outils techniques qui ne s'auraient être confiés à des tiers mais à des services autorisés… Ah, par où va-t-on en finir ?" A-t-il déclaré.


Un parent d'élève qui est également enseignant dans un lycée ne mâche pas ses mots sur la gestion des orientations.

" Le SOSUP a voulu prendre la place de la DGEC. Voilà le foufou dans lequel ils ont mis les parents et les apprenants, tout ça à cause de l’argent. Mais mon Dieu quel pays, c’est pas possible ça! Mon enfant habite à Bikélé, vous envoyez son nom au lycée d’État de Lambaréné, même pas dans un établissement de Libreville. Les orientations n'ont pas pris en compte les choix des parents, ni les moyens des élèves. Ils ont choisi eux-mêmes de mettre nos enfants où ils veulent. C'est écoeurant."


Noyée par cette vague de critiques, Camélia Ntoutoume Leclercq, considérée comme l'un des membres du gouvernement les plus influents du gouvernement d'Oligui Nguema, essayerait-elle de rectifier le tir ? 


Vany Corso SIMA 

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