Accusé de détournement de véhicules, Jonathan Ignoumba trouve un bouc émissaire à son malheur

 

Le ministre sortant de l'agriculture, accusé par les syndicats de ce ministère d'avoir dérobé les véhicules destinés pour l'agriculture, cherche désormais comment se sauver.

Dans un reportage devenu viral sur les réseaux, où deux syndicalistes du ministère de l'agriculture déclarent avoir été menacés de mort par leur ancien ministre pour lui avoir porté plainte après la découverte dans un garage des véhicules destinés à leur tutelle qui seraient cachés par Jonathan Ignoumba.

La publication de ce reportage n’a pas laissé indifférents les gabonais. Les critiques ont fusé sur les réseaux sociaux et à travers les différents coins, souvent sur un ton sarcastique.  « Vous êtes la digne caricature du bongoïsme. Vous êtes en train de saboter la transition. Je me suis servi comme les autres. Démissionnez, etc».

Animé de colère et étouffé par plusieurs compatriotes, le fils de Mougoutsi, dans sa volonté de se défendre et de désorienter le sujet, s'est attaché les services de plusieurs médias sociaux pour endosser la responsabilité de ces malheurs sur son premier ministre avec qui il serait en froid à cause d'un supposé refus d'une doléance. Dans ce mode échappatoire utilisé par Jonathan Ignoumba, les médias contactés par ses proches présentent le projet agropastoral de Ndendé comme étant un business personnel de Raymond. Et que les mille bovins annoncés par la primature ne sont qu'une centaine. Dans ce gilet de sauvetage de l'ancien questeur de l'assemblée nationale, on peut également lire que les syndicalistes auraient été instrumentalisés pour poser leur acte.

Malgré cette riposte médiatique du camp Ignoumba dont personne ne prend en considération, l'image de l'ancien ministre de l'agriculture restera entachée et rajoute ainsi un goût amer au pouvoir de la transition qui souffre ces derniers temps de multiples critiques clichées. 

Vany Corso 

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