National football : La présidence de la république botte en touche à son tour.

 

L'avenir continue d'être sombre pour le football national, les championnats nationaux de football n'ont pas démarré comme convenu par la présidence de la république et la ligue nationale de football professionnel au sortir de l'audience au palais du bord de mer le 3 mai 2024. 

La reprise du championnat national annoncé pour le 15 mai par la présidence de la république lors de la séance de travail organisée entre le Chef de l'État, la tutelle, la Linafp et les potentiels partenaires que sont les entreprises pétrolières afin de trouver les mécanismes à long terme pour l'autonomisation de la Linafp et ses compétitions, avait donné du baume dans les cœurs des férus du football gabonais voyant ainsi leur espoir renaître après les multiples annonces de reprises et de reports de la part de la tutelle et la Linaf. 

Par la suite, cette date avait été revue par la Linaf qui a opté pour le 18 mai pour lancer officiellement le national football. 

À la suite de cette audience, la ligue nationale de football professionnel s'est montrée active ; entre réunions avec des clubs, le conseil d'administration, les arbitres, présentation du ballon de la saison sans oublier le spot sur la reprise publié sur ses réseaux sociaux ; ces différentes actions qui rassuraient certains, auraient plutôt servi pour faire pression sur les financeurs. Cette course d'endurance pour solliciter la subvention étatique n'a rien changé. 

Après cet énième échec de démarrage après l'audience avec le Chef de l'État, ultime option restante, 

on se dirige vers une énième année blanche dont personne ne pouvait prédire sous l'ère de la transition. 

Pour l'instant, c'est l'expression morte pour la Linafp et les responsables de clubs qui tiennent mordicus de faire jouer le championnat. 

VC ELLA 

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