Affaire SNBG: GSEZ utilise sa méthode habituelle pour se défendre.

 



L'affaire de la société nationale des bois du Gabon (SNBG) achetée à un franc symbolique d'un montant de 1.000.000 Frs Cfa, ne cesse de faire couler beaucoup d'encre et de salive. Gabon spécial économic zone (GSEZ) a essayé de s'expliquer à travers une communication faite le 18 mai 2024 et relayée par ses médias partenaires. Des explications qui n'enlèvent en rien les doutes qui planent sur ce dossier.

 

Considéré par l'opinion  comme étant l'une des principales sources de financement des activités du pouvoir déchu, depuis trois jours, les explications de GSEZ font la une de tous les médias dont il est annonceur. En effet, dans sa communication sur l’acquisition de la SNBG en 2018 à  1.000.000  FCFA, il souligne que l'acquisition était nécessaire en raison de la dette hadale de la SNBG . 
Selon GSEZ, les modalités financières comprenaient le transfert de passifs à la hauteur de 22,4 milliards de FCFA, avec un remboursement de 100% des dettes sociales, 90% des prêts bancaires et 90% des dettes fournisseurs. Il a par la suite 
 investi plus de 30 milliards de FCFA et diversifier le bassin industriel, en développant et rendant ainsi fonctionnelles 6 usines en créant ainsi 2000 emplois. 




Plusieurs gabonais, trouvent insuffisantes ces explications du Gabon special économic zone.
" Le processus de vente de l’ancienne société nationale du bois du Gabon qui, croulant sous les dettes en 2016, selon un rapport d'audit, va être cédée à 1 franc symbolique à GSEZ en 2018 qui, trois ans plus tard, va retrouver miraculeusement une santé et des bénéfices inespérés.
Sans remettre en cause le processus d'acquisition de la SNBG par GSEZ, ce qui est en cause ici, c'est l'éthique, c'est le caractère stratégique de la SNBG par le vendeur et l'acquéreur qui ont complètement fermé les yeux sur l'importance du secteur bois pour le Gabon. C'est le semblant d'ignorance dont a fait montre une grosse boîte comme GSEZ pour oublier que ce n'est pas seulement en 3 ans qu'une entreprise rachetée au franc symbolique peut se renflouer, et que personne n'ignore dans le monde, la place occupée par la forêt et son bois dans l'économie gabonaise ". A indiqué Petit Lambert Ovono, évaluateur politique.



"GSEZ, c'est une grosse boîte et les responsables savent très bien qu'ils sont en erreur et leurs explications synthétisent le flou existant . Qu'ils nous présentent le document de l'audit d'acquisition... La SNBG a une histoire, sa vente ne peut coûter ce montant quel que soit le montant de sa dette. Même la location d'un engin pour aller charger du bois dans une localité ne peut être évaluée à ce prix.  Dans sa communication, au lieu de chercher à se défendre, GSEZ devait plutôt mettre en avant sa disponibilité à se soumettre aux autorités ". A souligné Sylvestre Obame, économiste.



Force reste à la loi pour connaître réellement les arrières de cette affaire conclue entre l'État et GSEZ en 2018.



VC ELLA 

Informer dans l'Impartialité 



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Brouille entre Raymond Ndong Sima et Laurence Ndong

7 leaders syndicaux de la SEEG arrêtés au B2.

🚨Breaking news : Kisito Ondo Nzogobe libéré