Dialogue national inclusif : L'inégibilité de certains à la prochaine présidentielle qualifiée de frein démocratique.


Débuter depuis le mardi 2 avril, le dialogue national inclusif pour essayer de doter au Gabon une vraie base démocratique. Les participants à cette messe ne s'accordent pas sur certains sujets, c'est le cas sur l'éligibilité du président de la transition et l'inégibilité de certains  lors de la prochaine élection présidentielle.


Nombreux hommes politiques ont accepté de rentrer au gouvernement et d'autres à la tête des institutions de la république en cette période de transition déclarant leur convection à faire les sacrifices pour le bien du pays, sans accorder de l'importance sur les articles 44 et 52 de la charte de la transition qui les disqualifient  de la prochaine élection présidentielle qui mettra fin à la présidence transitoire. Ce qui n'est pas le cas pour le président de la transition, malgré son annonce faite lors de sa première prise de parole, indiquant qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle, la charte laisse la voie au numéro un gabonais de se porter candidat. Au regard de l'atmosphère qui prévaut sur le terrain depuis un certain temps, nous nous rapprochons vers une déclaration publique de candidature du Général Président. 


Mais, au niveau du stade d'Angondje où se passe le dialogue, les langues se hissent. Certains acteurs politiques et de la société civile, trouvent antidémocratique l'article ces deux articles de la charte. " Nous avons décidé de construire un nouveau Gabon, il n'est plus question que la loi soit encore taillée... C'est le pourquoi nous trouvons que les article 44 et 52 de la charte de la transition lèse une partie de compatriotes.De ce fait, il est préférable qu'on laisse tout le monde se porte candidat en organisant pour la première fois des élections transparentes et que le meilleur gagne. Dans le cas contraire, que tous ceux qui ont servi dans la haute administration en cette période de transition soient écartés de la présidentielle ". A déclaré un participant.


Avec ce nouveau débat qui veut s'ouvrir alors que le CTRI avait annoncé la non retouche de la charte durant le dialogue. Avec ces rebondissements, peut-on se poser la question, si le compte à rebours a d'ors et déjà commencé, ouvrant des premières incompréhensions entre le CTRI et une partie de la classe politique et de la société civile ? 



VC ELLA 

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