Basketball/ Entretien avec Claude Michel TCHISSAMBO: "Naba à encore tellement besoin de son président pour ses choses le fauteuil de la fédération pour l'instant est occupé".

 

Le président de Nzeng-Ayong basket-ball association (NABA), a accordé une interview à notre rédaction le lundi 25 mars dernier pour évoquer  les ambitions de son équipe. 

Global Inter Infos:  la NABA a remporté récemment la coupe de l'Estuaire pour la première fois de son histoire sous votre gestion que représente ce titre ?

Claude Michel TCHISSAMBO: “Tout d'abord merci pour la question, ce titre représente un premier accomplissement, un premier aboutissement de ce que nous faisons depuis plusieurs années pour les jeunes au niveau de Nzeng-Ayong Basketball Association. Donc c'est un premier titre qui nous remplit de joie et de fierté. Car, on a le sentiment que nous progressons et c'est toujours bien de voir qu'on est parti de quelque part et qu'on est à mis chemin vers les objectifs que nous nous sommes fixés”.

Après tant d'efforts, vous vous retrouvez à disputer encore la coupe du Gabon avec certains de vos challengers de la coupe de l'Estuaire, quel est votre appréciation face à celà?

“Très clairement sans langue de bois ce n'est pas ce qu'il y a de mieux, il faut prôner le mérite maintenant les choix appartiennent à ceux qui dirigent la fédération. Moi je ne discute pas leur choix mais vu de l'extérieur et en toute neutralité je dis non, il faut prôner le mérite pour que celui qui a été qualifié puisse savourer le plaisir que lui octroie la qualification qu'il a décroché à côté des autres, donc ça ne me parle pas et ça ne me réjouit pas. Mais, bon je ne suis pas dans l'équipe fédérale et je ne conteste pas leur choix ils ont sans doute de bonnes raisons de procéder ainsi, le plus important est qu'il y ait du jeu, nos joueurs ont besoin de jouer. Donc je pense qu' à cet égard, j'ai pas grand chose à dire”.  

Naba a toujours organisé les activités comme c'est connu dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville, à quoi peut-on s'attendre en termes d'événements cette saison ?

“Effectivement nous avons une forte activité sur le social et cette année nous n'allons pas déroger à notre calendrier plus qu'il faut dire que y a un calendrier évidemment la saison sportive aujourd'hui nous a un tout petit peu déroutés dans notre calendrier festif ou à caractère social dans le sens que nos équipes sont engagées dans plusieurs catégories. la Naba fait aussi je dirai une part belle à la ligue de l'Estuaire en lui offrant son terrain, son espace de jeu qui est occupé par cette dernière dans le cadre de son championnat des U19 donc notre espace est souvent très occupé mais pour l'heure ce qui est du chronogramme de la Naba il va se dérouler comme d'habitude nous prévoyons dans les prochains mois un stage   axé sur la formation des coachs, des arbitres et éventuellement un atelier de formation pour les présidents des ligues dans la mobilisation des outils qui pourraient les aider à mobiliser les ressources qui serviront à faire vivre leurs ligues, donc nous nous proposons d'organiser un séminaire pour donner les outils aux présidents des ligues sur les plans  financiers, comptables, les mécanismes marketing pour emmener ces présidents à mobiliser les ressources dans leur localité donc ce clinic devrait avoir lieu au sortir de la coupe du Gabon. Après que nous ayons passé cette phase, mais

nous restons fidèles à la fin d'année nous allons éventuellement toujours organiser des camps de basket-ball et puis un grand tournoi pour les plus jeunes parce que vous savez que Naba s'est beaucoup accentué  ces dernières années sur les petits”. 

Votre regard sur le basket-ball gabonais?

“J'ai toujours cru que nous avons beaucoup de talents, nous faisons beaucoup de différence lorsque nous nous comparons aux autres de façon individuelle c'est collectivement qu'on pêche mais quand vous regardez individuellement le pays regorge de plusieurs jeunes talentueux qui pourraient éventuellement et très certainement même faire les beaux jours de certains clubs à l'international sauf que il faut sans doute bien organiser tout ça pour que les jeunes jouent dans un environnement qui est propice à l'éclosion de ces talents donc à partir de là il pourrait éventuellement atteindre des sommets en terme des performances pour l'heure c'est pas trop le cas parce que beaucoup de basketteurs arrivent à un niveau où ils n'évolueront plus parce qu'il n'y a plus d'expertise et des conditions nécessaires pour qu'ils aillent au-delà de ce qu'ils ont déjà eu à atteindre donc il y a un travail à ce niveau. Le basket-ball a tendance à stagner à un niveau qui n'est pas négligeable mais qui n'est pas le dernier niveau à atteindre donc je pense qu'il y a à la fois un déficit de formation pour l'élite et  un déficit de structures, d'outils matériels qui concourent  à ce que nous passions notre niveau actuel qui n'est pas déjà très mal, il faut travailler la dessus se dire que ce qu'on trouve bien aujourd'hui n'est pas le sommet du basket-ball  mais que pour aller plus loin il faut de la matière, faut que les encadreurs soient plus formés et que les structures et puis les outils du matériels et autres suivent c'est n'est qu'en ce moment là que nous aurons des athlètes d’élites et un athlète qui vise l'élite mondial ne peut pas s'entraîner dans les plateaux à ciel ouvert au Gabon un pays où il fait tantôt très chaud tantôt très pluvieux  donc le climat est assez difficile il sera difficile à un joueur de remplir les heure d'entraînements nécessaires pour qu'il atteigne des hauts sommets. Nous appelons nos autorités de voir déjà ce qui existe de les couvrir pour que des sportifs puissent s'entraîner à toute heure et en toute saison”.

Il se murmure que vous visez la tête de la Fédération, est-ce le cas ?

“Je ne confirme pas, c'est une question qui m'a déjà été posée, c'est n'est pas du tout dans notre agenda car nous avons beaucoup de travail à Naba, nous avons une vision et nous voulons faire de belles choses à Naba et la Naba a encore tellement besoin de son président pour son développement, le fauteuil de la fédération est pour l'instant occupé. Nous verrons les choses dans les prochains mois pour savoir comment cela va se passer. Pour l'instant on n'est pas du tout tourné vers la fédération”.

Willy EYI BEYEME

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