Politique/Démission collective des militants du PSD à Tchibanga

 



La cérémonie relative à ce départ collectif des militants du Parti Social Démocrate (PSD) a eu lieu samedi écoulé à Tchibanga dans une structure de la placé.



La salle abritant les activités provinciales du centre de lecture et d'animation culturelle (CLAC) a servi de cadre à cette sortie des désormais ex militants du Parti Social Démocrate (PSD).



 En effet, conduit par Max Pioga, ancien candidat aux récentes élections législatives du 26 août dernier pour le compte du parti de Pierre Claver Maganga Moussavou avec à ses côtés plusieurs anciens colistiers du PSD aux législatives et aux locales 2023, d'un commun accord, les militants du Parti Social Démocrate (PSD) ont décidé avec armes et bagages de faire une entrée fulgurante dans la formation politique dont Gervais Oniane est le fondateur et aujourd'hui, Président d'honneur, à savoir l'Union Pour la République (UPR).



Dans son allocution lue devant la presse et dans une salle bondée de monde, Max Pioga  a soulevé un certains nombre d'interrogations ayant motivé cette  décisions ." Comment un président de Parti peut il avoir du mépris pour ses cadres, qui mettons pour la plupart nos moyens en disant clairement le 10 octobre dernier lors d'un point de presse que nous les militants du PSD de Tchibanga ne sommes plus crédibles à ses yeux et que nous demandons trop. Nous pensons qu'il ya des choses qu'on ne dit pas aux autres en politique et quand on te le dit, cela sous-entend que tu n'as plus ta place là et il vaut mieux aller voir ailleurs, et nous avons décidé unanimement de quitter le PSD pour poursuivre nos activités politiques avec l'UPR, une formation politique d'avenir en qui nous croyons et dont les valeurs sont fondées sur la solidarité et le respect mutuel" déclare Max Pioga très applaudi par des centaines de militants.



En agissant ainsi, on a envie de dire sans risque de se tromper que la fragilisation du PSD pourrait être effective dans les jours qui arrivent voir même carrément sa mort lente dans la localité de Tchibanga ou plusieurs formations politiques telles que l'UPR s'enracinent davantage pour rebattre les cartes en cette période de restauration des institutions du Gabon.


Le paysage politique n'est pas en reste car les anciennes formations politiques telles que le PSD doivent jouer franc jeu pour tenter de subsister au risque de céder totalement le fauteuil aux jeunes Partis politiques aux ambitions futuristes.




Informer dans l'impartialité

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