"Raymond Ndong est juste victime de la culture instaurée par le système Bongo", dixit un politologue

 


Depuis plus de deux jours, le premier ministre de la transition Raymond Ndong est victime d'une avalanche des critiques au sujet des récentes nominations à son cabinet. Attitude déplorée par plusieurs compatriotes. 
 



Après le conseil des ministres du jeudi 19 octobre 2023, les barbouilleurs de la toile à qui la démence a mis un clavier sous la main ont trouvé, à travers les réseaux sociaux, un lit fécond pour traiter de tribaliste Raymond Ndong Sima, suite aux nominations intervenues dans son cabinet. 
Cette exaltation de haine créée de toute pièce, est une véritable forme fantasmagorique   inventée certainement par une minorité qui chercherait à faire alimenter la division et la haine entre les populations.

Interrogé à ce sujet par notre rédaction, le franco-gabonais, le Professeur Eric Franckelin Bissielou, présente ce fait comme étant un acharnement pour déstabiliser le premier ministre. " J'ai l'impression que les gabonais n'ont pas encore compris que le pays est dans une nouvelle formule et qu'il faudrait un temps, soit peu, élever nos mentalités... Qu'est-ce que Raymond Ndong Sima a fait comme nomination que les autres n'ont pas fait ? Les fonctions de chargé de mission ou attaché de cabinet d'un premier ministre ont quel impact pour le développement d'une nation... Entre des directeurs généraux et des chargés de missions qui a de l'influence sur la gestion ? La réponse est aussi facile à donner... Le premier ministre est originaire d'une provision à cent pour cent fang, ce qui n'est pas le cas pour un premier ministre originaire de l'Estuaire, de l'Ogooué-Ivindo ou d'ailleurs. Raymond Ndong est juste victime de la culture instaurée par le système Bongo durant plus de 50 ans". 

Pour le professeur Éric Franckelin, certaines institutions et fonctions devraient être supprimées durant la période de transition. " Le Gabon est dans une transition au sortir d'un coup d'état militaire, ce qui est constitutionnellement non autorisé. Voir la manière dont la transition se passe au Gabon, nous avons l'impression d'être dans une gestion après démission volontaire du chef de l'État. En cette période, les institutions comme le conseil national de la démocratie, le haut commissariat de la république, le sénat, etc. devrait être supprimées. Même chose pour les chargés de mission et les attachés de cabinet dans les ministères... Franchement, si le général Oligui continue sur cette ligne où il ne veut frustrer personne, le Gabon risquerait de louper cette occasion de construire une meilleure nation tant souhaitée par les populations." A-t-il conclu.



Notons que le premier ministre Raymond Ndong Sima a été l'un des premiers ministres de l'ex-président Ali Bongo Ondimba. Candidat à la dernière élection présidentielle d'où il a été parmi les favoris. En tant de membre de la plateforme Alternance 23, il s'est aligné derrière le candidat consensuel. Ce qui, par ailleurs, a donné une valeur absolue au Gabon de l'opposition, Albert Ondo Ossa. Après le renversement d'Ali Bongo par l'armée, il est désigné le 07 septembre 2023 pour être le premier ministre de la transition. 
Doté d'une grande expérience pour avoir réussi à sauver plusieurs grandes entreprises du Gabon qui étaient prêtes à fermer. Surtout pour son passage remarquable à la primature, Raymond Ndong Sima a la confiance des compatriotes pour la restauration des institutions après plus de 50 ans du règne des Bongos.


VC ELLA
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