La démission du père et fils Engandji, affirmation de la fébrilité d'Ali Bongo

La démission des rangs du parti démocratique gabonais (PDG), d'Engandji père et fils, est un éclatement de la crise sourdine qui secoue depuis des mois au sein de cette formation politique dans le Haut-Ogooué, particulièrement dans le département de la Sebe Brikolo. 



Ces deux élus, très connus par leur engagement au sein du PDG et d'autres cadres de localité, soulevaient depuis des semaines des déboires de Cyriaque Mvourandjiami, par ailleurs Directeur du cabinet politique d’Ali Bongo Ondimba. 

Les dénonciations transmises par ces cadres politiques de la Sebe Brikolo auprès du secrétariat général du parti, n'ont pas trouvé de réponses. Le malaise s'est donc enfoncé après les dernières nominations intervenues au sein du PDG la semaine dernière, lesquelles sont considérées par ces camarades démissionnaires comme un acte d'encouragement, de chambardement.


Ainsi, Jean Zephirin Engandji, conseiller départemental et son fils Arnaud Engandji ,ancien ministre et actuel Député d'Okodjo, ont décidé de claquer la porte du parti. 

Au regard de ces faits qui animent la chronique dans le Haut-Ogooué depuis plus de trois mois, ces deux grands soutiens indéfectibles du président de la république, n'ont pas pour l'instant renoncé leur soutien au chef de l'État qui souhaite briquer un troisième mandat. Mais, au sein de la classe politique gabonaise, ces deux démissions, dans un moment aussi crucial, viennent soutenir la thèse sur l'incapacité décisionnelle du président de la république. Car, il ne pouvait acquiescer la guéguerre qui secoue la Sebi Brikolo et qui pourrait avoir des conséquences néfastes lors des prochaines échéances électorales prévues le 26 août 2023.

VC ELLA
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