Ali Bongo dans la fixité de sa confession



Ali Bongo Ondimba multiplie les sorties ces derniers temps. Mais chaque sortie du numéro un gabonais, en sort des déclarations parfois surprenantes.



Voyage à l'international, tournées à travers le pays, le Chef de l'État qui vise un troisième mandat, est rentré dans une forme de précampagne pour laver des doutes qui planent sur son état de santé et qui aiguillonnaient à penser qu'il n'est plus le décisionnaire de la première institution du pays, de sa période maladive, jusqu'à la période de convalescence. Ce qui d'ailleurs, à pousser le mouvement Appel à Agir à poser la question "qui dirige le Gabon ?"



Mais le temps semble donné raison à toutes ces interrogations, par les déclarations faites par Ali Bongo depuis le début de l'année. D'abord, lors de la célébration des 55 ans d'existence du parti démocratique gabonais, devant l'assistance, le chef de l'État avait décidé de parler de sa maladie, mais une partie de sa déclaration a retenue l'attention du plus grand nombre de citoyens ; lorsque ce dernier a déclaré avoir été absent et qu'il est à nouveau au service de la république.


Cette confession, dissimulée d'Ali Bongo Ondimba, ne s'arrêtera pas. Lors de sa tournée dite républicaine dans le Moyen-Ogooué, le chef de l'État n'a pas hésité à dénoncer l'incompétence que souffrent certains membres du gouvernement. Il poursuivra cette homélie récemment pendant sa tournée dans le Grand Libreville, notamment dans la commune d'Akanda. Ali Bongo a déclaré ne pas être satisfait des personnes à qui il a toujours confié des responsabilités, il compte cependant sur son expérience de 14 ans de magistère pour se représenter, dans l'ambition de changer cette fois-ci la manière de gouverner.


Toutes ces déclarations, créent de l'émoi auprès des populations qui continuent à se poser des questions sur l'état de forme du président de la république malgré les assurances de ce dernier.


VC ELLA

Informer dans l'impartialité 


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