Olam: Un retour à l'esclavage ?

 



Le groupe Olam qui devient le principal pôle d'emploi au Gabon, violerait ouvertement la législation du travail, à la grande désolation des compatriotes qui y travaillent.

Le groupe Olam installé au Gabon depuis 1999, exploite dans l’agro-industrie via la culture de palmier à huile, d’hévéa ou encore de culture vivrière dans le cadre du programme GRAINE, à l’import-export et la logistique via les ports, en passant par la ZES de Nkok et ses nombreuses industries ; il a aujourd'hui étendu sa corde économique au niveau de l'aéroport de Libreville. Dans ces différentes plantations qui se trouvent à travers le Gabon, les milliers d'ouvriers qui y travaillent se disent être utilisés comme des robots (Selon leurs termes). Cette forme d'exploitation est courante dans la majorité des sites appartenant à ce patron de l'économie gabonaise. On y trouve : tromperie sur les conditions de travail, déductions illégales ou non-paiement des salaires et restrictions de mouvement. En outre, la discrimination salariale, le paiement d'un salaire inférieur au salaire minimum exigé en république gabonaise. Prenons le cas de ceux qui travaillent dans la zone industrielle de Nkok notamment au sein de l'usine Star ply, qui fait dans la fabrication des contreplaqués. Les emplois sont recrutés à mains levées sans la présentation d'un document administratif valable et sans contrat. La gestion salariale se passe par humeurs des patrons qui sont tous étrangers. Les ouvriers travaillent dans une grande insécurité, car ils sont victimes régulièrement des braquages et autres à l'intérieur et dans les alentours. Aucune condition appropriée pour le transport. "Nous ne sommes pas transportés, quelque soit l'heure à laquelle nous terminons, nous prenons toujours les clandos. Quand nous essayons de manifester pour dénoncer les mauvaises conditions de travail, ceux qui manifestent, sont directement licenciés". A déclaré une jeune dame employée.


Au niveau des plantations de palmiers, les conditions de travail sont plus pénibles et peuvent s'apparenter à des situations de travail forcé et de traite des personnes. Comme l'explique un employé dans une plantation à Mouila. " Je suis pointé à 50fr CFA par régime de palmier. Sur une lignée, il y a 100 palmiers avec un égard de de 50 mètres entre palmiers. Lorsque tu commences par le premier palmier, C'est ce dernier qui te sert de point de stockage. Tu ramasses avec un panier pour venir stocker sous le premier palmier. C'est un travail qui tue le corps, mais je suis ici juste pour un objectif, celui de trouver de l'argent pour passer le permis de conduire. Avec ce travail, tu es obligé de consommer des stupéfiants. Choses que je ne faisais pas avant de venir bricoler ici. L'état veut nous aider, c'est bien, mais pas dans les telles conditions. C'est la raison pour laquelle, vous constatez qu'ici, les gens fuient le travail et Olam est obligé de recruter à tout moment". S'explique un jeune gabonais

Il appartient au gouvernement, à travers le ministere en charge du travail, de veiller à ce que les droits humains et droits du travail soient pleinement respectés et à ce que les employés soient protégés contre toute forme d'exploitation. En usant de leur influence auprès de leurs partenaires pour les sensibiliser à leur responsabilité en matière de respect des droits des travailleurs
VC ELLA

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