National foot 1 & 2: La galère des footballeurs ne trouve guère de remède.



La précarité dans laquelle vivent les joueurs des championnats D1 et D2 est loin de cesser. Une triste situation situation qui prise le rêve de ceux qui ont décidé de faire de ce sport une profession.



Le football gabonais est en proie aux difficultés quasi-similaires, aussi bien en D1 qu'en D2. Les acteurs évoluent dans des conditions professionnelles exécrables, caractérisées par un chapelet de manquements contractuels de leurs clubs employeurs : cumul d’arriérés de salaire, protection sociale quasi inexistante, gratifications faméliques, contrats fantômes, etc. 



L’image policée reflétée par le nouveau système de payement des salaires depuis la saison dernière instauré par la tutelle , contraste avec l’extrême précarité dans laquelle évoluent les footballeurs locaux. Les clubs agissent dans l’impunité, l’État à travers la tutelle et la ligue nationale de football (Linaf) réagissent, quant à eux, par des solutions cosmétiques qui ne changent rien à ce contexte qui rend les championnats locaux irréguliers et renvoie au point zéro l'odeur du professionnalisme proclamé par le chef de l'État qui a coûté des centaines de milliards au trésor public, avec un résultat connu de tous.


Les efforts consentis par l'association nationale des footballeurs professionnels ,ont permis de régler un certain nombre de choses entre les joueurs et leurs employeurs. C'est le cas pour le règlement des anciennes dettes donc l'audit a été fait par un cabinet privé à la demande de la tutelle. Cet audit révèle, comme cela a toujours été dit, d'énormes insuffisances dans la gestion de la part de la Linaf et surtout des responsables des clubs.


 


L’amélioration des conditions de travail des footballeurs professionnels dans le monde est pourtant une question qui revêt une importance capitale pour l’Organisation internationale du Travail (OIT). Celle-ci a soutenu des discussions entre la FIFPRO dont l'ANFPG est membre et la World leagues forum (WLF), sur le travail décent dans le secteur du football professionnel, suite à l’Accord mondial sur le travail signé par les deux entités en septembre 2022. 



Au Gabon, sur le nombre de clubs de football professionnels engagés en D1 et D2, seul un club Mangas Sport, club basé dans la ville de Moanda au sud Gabon , peut revendiquer d’être sur la voie de la professionnalisation. Cette équipe est la mieux structurée du pays. Elle est la propriété de la société Comilog. 



Par exemple; cette saison, les joueurs de la majorité des clubs du championnat D1 et D2 n'ont reçu aucun salaire (on parle de 5 mois de salaire ). Avec cette instabilité financière, tous les meilleurs joueurs d'autres clubs fuient pour le rejoindre Mangas. Ce qui crée un véritable déséquilibre. Aussi, Manga Sport qui a des véritables moyens, ne peut recruter qu'en respectant le quota éxigé par la Linaf.



Afin d'anticiper les choses, la principale association des footballeurs qui est l'ANFPG, a ainsi mis en place un programme pour la reconversion des footballeurs. Dans ce problème, on y trouve des footballeurs ayant arrêté leurs carrières et des footballeurs en activité. 


En relevant ces manquements qui ne connaissent aucune amélioration malgré les différentes injonctions de la FIFA, il est difficile aujourd'hui de se situer sur le statut de ces deux championnats.


VC ELLA


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